Nous n’en sommes plus aux prémices. Les programmes commencent d’être bien établis, même si quelques sujets paraissent encore un peu imprécis quant à leur titres notamment, et même si pour certains les dates vont évidemment devoir se préciser. Merci de votre indulgence... et de vos enrichissements, que nous espérons nombreux, quand vous avez cette sensations enivrante, j’en conviens, d’avoir une information ou une précision que nous n’aurions pas encore...
Très en avance, nous tenons à vous communiquer, prolongeant les grandes expositions qui ont ou auront lieu en 2016 à Paris, dès les premières rumeurs... celles de 2017 !
Bien évidemment, la totalité des événements n’est pas encore annoncée, et sur nos informations, des confirmations, précisions et détails viendront certainement en leur temps, et nécessiteront les inévitables mises à jour... qui ont fait notre réputation. Si vous disposez d’informations complémentaires de votre côté, n’hésitez pas à nous les transmettre.
Vous avez, dans cet article, les expositions 2016 annoncées, classées date à date, en calendrier, comme nous l’avions fait en 2015,2014,2013, ou 2012... et nous vous les présentons aussi par ordre alphabétique (Paris 2016-2017. LES GRANDES EXPOSITIONS de A à Z), comme nous l’avions fait aussi en 2015,2014,2013, et en 2012, pour vous permettre à la fois d’y retrouver plus facilement vos domaines de prédilection et vos préférences, mais aussi pour vous tenter sur d’autres sujets, vous faire découvrir d’autres talents, de nouvelles émotions.
Nous vous indiquerons également, au fur et à mesure, chaque semaine, les nouveautés, les expositions qui fermeront bientôt leurs portes, et.... nos préférences, car on ne se refait pas : PARIS EXPOS HEBDO. Nouveautés / Conseils / Derniers Jours.
Lire aussi le 1er DIMANCHE DU MOIS, pour ne rien rater de cette exceptionnelle journée mensuelle de gratuité, et d’accès libre aux collections permanentes.
N’oubliez pas que début 2017, la programmation de l’année 2016 sera encore pour partie en cours, alors que déjà les premiers feux de celle de la nouvelle année nous parviendront en rangs serrés...
Sur le plan des événements culturels, Paris est vraiment une ville formidable !
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Contre l’actualité artistique qui chasse ce que l’on se croyait capable de retenir, les catalogues d’expositions peuvent avoir, quand ils sont faits avec exigence, un rôle certain à jouer.
La production artistique congolaise, dans sa diversité et sa vivacité, de la naissance de la peinture moderne au Congo dans les années 1920 à aujourd’hui, mais avec ses musique, sculpture, photographie et bande dessinée.
- Du 21 octobre 2015 au10 janvier 2016. Ugo Rondinone. I love John Giorno, au Palais de Tokyo. À l’occasion des 80 ans de John.
- Du 21 octobre 2015 au10 janvier 2016. Ragnar Kjartansson, au Palais de Tokyo. Entre performance et films de cet artiste de 32 ans.
- Du 29 mai 2015 au10 janvier 2016. Apartés 2015, Isabelle Cornaro, Alain Della Negra, Kaori Kinoshita et Gyan Panchal, au musée d’Art Moderne de la Ville de Paris.
- Du 21 octobre 2015 au10 janvier 2016. Mélanie Matranga, au Palais de Tokyo. Sur 1 500m2. Commissaires Castillo / Corrales.
- Du 21 octobre 2015 au10 janvier 2016. Héctor Zamora, au Palais de Tokyo.
Résolument ancrée dans le réel et tournée vers le XXIe siècle, un parcours pédestre entre l’IMA et la MEP jalonné de lieux d’exposition dont la galerie Photo 12, la Basia Embiricos, la Binôme, la Cité des Arts, le square Barye, la mairie du IVe...
- Du 1er octobre 2015 au17 janvier 2016. Fantastique ! L’estampe visionnaire de Goya à Redon, au musée du Petit Palais. Le fantastique est omniprésent dans la gravure et la lithographie du XIXe siècle, notamment dans l’œuvre des maîtres de l’estampe qu’étaient Delacroix, Grandville, Doré, Bresdin, Meryon, Odilon Redon ou Félicien Rops. Macabre, bestiaire fantastique, paysage habité, la représentation du rêve ou du cauchemar sont parmi les thèmes récurrents du fantastique en noir et blanc.
- Du 17 octobre 2015 au17 janvier 2016. La collection Artur Walther, à la Maison rouge. Une sélection de quelque 500 photographies.
De Toulouse-Lautrec à Degas, et de Manet à Valloton, les évocations et les images de toutes sortes de la prostitution ont fasciné l’imaginaire des grands artistes de cette époque.
- Du 7 octobre 2015 au24 janvier 2016. Chevaliers et bombardes. D’Azincourt à Marignan, 1415-1515, au musée de l’Armée - Hôtel des Invalides. À l’occasion de l’année François Ier, 100 ans d’histoire, explorés de la défaite d’Azincourt jusqu’au début de la Renaissance pour retracer les évolutions de l’art de la guerre, à travers le développement de l’artillerie qui progressivement embrasera les champs de bataille.
Philippe Halsman s’installe à Paris où il ouvre un studio photographique en 1932.
Durant une quarantaine d’années, il y élargira sans cesse son champ d’activité aux portraits, à la mode, aux reportages, publicités, projets personnels, commandes privées et institutionnelles. En 1940, l’invasion allemande met un terme à sa carrière prospère et il trouvera refuge à New York.
Dans ses installations vidéo, composées de projections uniques ou multiples, Omer Fast explore de nouvelles formes de narration, liant mots et images. Ses œuvres proposent une multiplicité de points de vue qui lui permettent de présenter des versions d’une même réalité et de rompre avec la linéarité cinématographique. Par le montage, Fast manipule images, son, sous-titres et voix créant de multiples lectures et des strates temporelles qui, sur des écrans simultanés, disloquent l’histoire et placent le spectateur dans une expérimentation aux limites de la réalité.
- Du 3 novembre 2015 au24 janvier 2016. Esthétiques de l’Amour, au musée du Quai Branly, Mezzanine Ouest.
Claude Lévêque, artiste majeur de la scène contemporaine internationale, pose une création spécifique dans les espaces du Louvre médiéval, pensés comme univers et base de récit. Son œuvre y active évocations et sensations. Du dessous de la pyramide à la partie médiévale du Louvre, une création d’émotions sensorielles "entre coercition et ravissement" par l’utilisation de la lumière, du son, d’objets et de matériaux.
- Du 14 octobre 2015 au25 janvier 2016. Qui a peur des femmes photographes ? 1839/1945 ? , au musée de l’Orangerie.
Considérable réévaluation de leurs contributions à l’histoire de la photographie, dans les pays d’Europe comme aux États-Unis.
40 œuvres des plus grands portraitistes du XVIe siècle : chefs-d’œuvre de Rosso Fiorentino, de Pontormo, l’élève d’Andrea del Sarto et le maître du maniérisme, comme ceux raffinés et gracieux des portraits de Bronzino, de Ghirlandajo, d’Andrea del Sarto, ou encore de Salviati, d’une extrême sophistication.
Autour d’une vingtaine d’artistes français et étrangers dont le langage, inspiré des nouvelles technologies, est radicalement nouveau, de nouveaux comportements sociaux ayant modifié le rapport aux arts visuels. Des environnements immersifs (images, textes, vidéos et montages sonores).
S’appropriant des images issues d’autres univers (marketing, publicité, clips, software de jeux vidéo ou de l’animation 3D), ces artistes, adeptes des réseaux sociaux, soulignent l’ambivalence entre le réel et le virtuel.
250 œuvres de celui qui, de ses projets monumentaux aux peintures sur toile, œuvres sur papier, sculptures et céramiques, collages, costumes de scènes ou projets de décors, s’attachait à donner forme aux sons…
Izis, Marc Chagall travaillant aux panneaux du Metropolitan Opera de New York : Le Triomphe de la Musique (détail), atelier des Gobelins, Paris, 1966
- Du 3 novembre 2015 au31 janvier 2016. Estampe française au temps de Louis XIV (1661-1715). Images du Grand Siècle, à la BnF, site Mitterrand.
L’art de l’estampe est en France à son apogée sous Louis XIV, supplantant Rome, Anvers et Amsterdam, par ses vogues successives du portrait, des livres de fête, des recueils d’ornements et d’architecture, des estampes de grand format en plusieurs planches, et surtout par la perfection technique d’artistes graveurs comme Robert Nanteuil, les Lepautre, Edelinck ou Girard Audran.
- Du 11 novembre 2015 au1er février 2016. Varda / Cuba, au Centre Pompidou. Deux mois après la crise des missiles, la rencontre "du socialisme et du cha-cha-cha". Photos faites pour le film "Salut les Cubains".
Découvrir pour la première fois en France des chefs-d’œuvre d’une des plus prestigieuses collections particulières, ceux que choisirent les époux Hahnloser-Bühler pour orner leur Villa Flora (Winterthour, Suisse). Près de 80 merveilles de Bonnard, Cézanne, Manet, Manguin, Matisse, Marquet, Renoir, Vallotton, Vuillard et Van Gogh...
Une série abstraite réalisée en 1978, sérigraphiée en 17 couleurs, associée à quelque 70 autres œuvres dont "Fleurs", "Mao", et les "Chaises électriques".
- Du 16 octobre 2015 au7 février 2016. Séoul-Paris-Séoul, les artistes coréens en France, au musée Cernuschi.
- Du 20 octobre 2015 au7 février 2016. Anselm Kiefer, à la BnF, site Mitterrand. Première grande exposition consacrée à la place du livre dans l’œuvre d’Anselm Kiefer (plus d’une centaine réalisés entre 1968 et 2015). Son atelier, et sa bibliothèque, dans la propre scénographie de l’artiste.
- Du 27 octobre 2015 au7 février 2016. Sepik, Arts de Papouasie - Nouvelle-Guinée, au musée du Quai Branly.
Première exposition en France consacrée aux arts des populations du plus grand fleuve du Nord de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, Sepik, l’Art au long du fleuve rassemble une collection inédite de 230 œuvres.
- Du 10 octobre 2015 au8 février 2016. Des(t/s)ins de guerre, au musée Zadkine.
- Du 16 octobre 2015 au10 février 2016. Karl Lagerfeld. A visual Journey. Photographs, à la Pinacothèque. Placée en redressement judiciaire, la Pinacothèque a du fermer cette exposition de façon prématurée.
Architecture, paysages, Paris la nuit, portraits et autoportraits, photographie de mode et abstraction (un goût pour les arts graphiques caractérise un grand nombre de ses photos, quels qu’en soient les sujets). Deux grandes installations – Daphnis et Chloé et Le Voyage d’Ulysse – couronnent cette présentation complète de l’œuvre photographique de Lagerfeld.
Grande première mondiale : Martin Scorsese, l’un des plus grands réalisateurs américains vivants, celui de Taxi Driver, Raging Bull, Les Affranchis, Aviator, Les Infiltrés, et le Loup de Wall Street accepte pour la première fois de s’exposer et créera l’événement la rentrée prochaine.
Grand Salon du 55 rue de Babylone, chez Yves Saint Laurent. Photographie Nicolas Mathéus.
À partir de chefs-d’œuvre collectionnés par Jacques Doucet (1853-1929) et Yves Saint Laurent (1936-2008), dont quelques pièces qui habitèrent chez l’un puis chez l’autre, l’exposition construit un espace hybride voué au culte du beau, en hommage à ces deux grands collectionneurs du XXe siècle.
Une rétrospective inédite pour replacer l’œuvre de cet artiste cubain dans une histoire internationale de l’art moderne. Toutes les périodes, de ses premières années cubaines, et du séjour espagnol, aux gravures des années 1960-1970, pour mieux retracer le parcours original de Wifredo Lam. Prêt exceptionnel de La Jungle, œuvre phare, conservée au MoMa de New York.
Lucien Clergue (1934-2014), photographe et ami de Picasso, crée les Rencontres internationales de la photographie d’Arles en 1968, auxquelles viennent exposer et se rencontrer chaque année les plus grands photographes du monde.
Maître italien du maniérisme, Francesco Mazzola (1503-1540), dit il Parmigianino, a été, de 1520 à 1540, le tenant du style de la grâce et de la vénusté, toujours en quête de la perfection, fiévreusement et jusqu’à l’inquiétude, un génie de la transcendance. Avec un fonds de plus de 180 dessins, le musée du Louvre détient la plus grande collection d’études de sa main, dont une sélection de 65 chefs-d’œuvre sera présentée, suivant l’artiste de Parme à Rome (1524-1527), de Rome à Bologne (1527-1530) et de Bologne à Parme de nouveau.
- Du 4 décembre 2015 au21 février 2016. Louis Vuitton, au Grand Palais.
Buste de Louis XIV, provenant de l’escalier des Ambassadeurs. Jean Varin, 1665-1666, marbre, château de Versailles.
Les détails de la mort de Louis XIV, de l’autopsie à ses funérailles... et la survie contemporaine de ce rituel. La mort du roi, roi-homme et roi-institution tient de la représentation, du spectacle baroque et joue un rôle fondamental pour la société de cour.
L’exposition en retrace les détails, et les replace dans le contexte cérémoniel des funérailles des souverains européens de la Renaissance au siècle des Lumières.
Près de 30 installations, photographies et vidéos d’artistes contemporains. Leurs éclairs sont en néons, leurs cyclones faits d’eau, et leurs nuages en écorce de cacahuète ou en céramique. Quand certains nous plongent phoniquement dans une vague, d’autres inventent des biosphères de poche pour pallier la pollution urbaine ou nous font caresser le doux rêve de marcher au travers d’un... nuage.
Climats artificiels : avec des œuvres monumentales, étonnantes, utopistes, inquiétantes, drôles ou émouvantes, notamment de Marina Abramović, Hicham Berrada, Spencer Finch, Laurent Grasso, Hans Haacke, Tetsuo Kondo, Ange Leccia, Yoko Ono et Pavel Peppertsein.
- Du 4 novembre 2015 au28 février 2016. Le Marais en héritage. 50 ans de la loi Malraux, au musée Carnavalet.
- Du 11 novembre 2015 au29 février 2016. Renzo Piano, Building Workshop, piece by piece, à la Cité de l’Architecture, Galerie Haute. Une trentaine de grandes tables monographiques, de maquettes, dessins, photographies et vidéos expliquent le travail de l’architecte dans son atelier, l’ampleur des réalisations et le processus de conception pour différents projets (aéroports, musées, bibliothèques ou villas).
Pour les 100 œuvres de Picasso exposées à l’anglaise, les 300 créations contemporaines d’autres artistes, et le mur de films de 18 créateurs argumentant leurs admirations pour le maître...
- Du 28 octobre 2015 au29 février 2016. Les Années AUA, à la Cité de l’Architecture, Galerie d’architecture moderne et contemporaine. L’Atelier d’urbanisme et d’architecture fut le pivot de la culture et de la profession en France durant un quart de siècle. Examen d’ensemble de la production de Jacques Allégret, Paul Chemetov, Henri Ciriani, Michel Corajoud, Jean Deroche, Jacques Kalisz, Georges Loiseau, Jean Perrottet et Jean Tribel.
- Du 14 octobre 2015 au29 février 2016. La Dame à la Licorne. Revisitée par 16 étudiants de l’École Estienne, au musée de Cluny.
- Du 28 octobre 2015 au29 février 2016. Le Patrimoine s’en va en guerre, à la Cité de l’Architecture, salle Viollet-Le-Duc. Paris fut le théâtre de spectaculaires expositions à visée de propagande anti-germanique fondées sur l’exaltation du patrimoine architectural et artistique meurtri.
- Du 11 novembre 2015 au14 mars 2016. Chandigarh : 50 ans après Le Corbusier, à la Cité de l’Architecture, Galerie Basse. Qu’est devenu ce projet initialement conçu pour 150 000, puis 500 000, et dont la population est aujourd’hui plus proche d’1,5 million d’habitants.
250 objets obtenus au fil de 7 années de fouilles sous-marines de l’équipe de Franck Goddio révélant les vestiges de la cérémonie des mystères d’Osiris célébrés à Thônis, Héracléion ainsi qu’à Canope, et une quarantaine d’œuvres des musées du Caire et d’Alexandrie, certaines sortant d’Égypte pour la première fois.
Exploration des liens entre Design contemporain et histoire des inventions à travers une sélection de 100 objets. De la marmite de Papin à l’autocuiseur connecté, de la simple hélice au ventilateur sans pales, des premières machines à écrire aux ordinateurs portables les plus sophistiqués... jusqu’à 4 siècles séparent ces objets.
- Du 9 décembre 2015 au7 mars 2016. Dans l’atelier : l’Antiquité secrète d’Eugène Delacroix, au musée national Eugène-Delacroix.
En lien avec le département des Antiquités du Louvre, l’exposition explore la relation étroite que Delacroix entretint avec l’art antique, révélée comme une spécificité originale de son point de vue.
Dessins et peintures de l’artiste, au regard des moulages qu’il a lui-même retenus pour le décor de façade de son atelier, et les ouvrages et textes qui sont à l’origine de ce choix. Autographes et manuscrits permettent de montrer les parts théorique et sensible prises par l’art antique dans la conception de cet artiste romantique.
- Du 18 septembre 2015 au13 mars 2016. Hey ! Modern Art and Pop Culture / Act III, à La Halle Saint-Pierre. 63 artistes internationaux pour poursuivre l’exploration des différents expressions artistiques de la contre-culture : lowbrow art, art outsider, bande dessinée et plus largement les médias porteurs d’une culture de rue.
- Du 16 octobre 2015 au13 mars 2016. Suzanne Valadon, Maurice Utrillo, André Utter, à l’atelier 12, rue Cortot, 1912-1926, au musée de Montmartre.
Rivalités et complicités créatrices du "trio infernal", à travers une sélection de près de 150 de leurs œuvres, durant cette période où Suzanne retourne vivre et peindre avec son fils et son compagnon.
- Du 7 novembre 2015 au20 mars 2016. La mode retrouvée, les robes-trésors de la comtesse Greffulhe, au musée Galliera.
- Du 22 septembre 2015 au20 mars 2016. Climat, l’expo à 360°. Actualités, enjeux, visions d’artistes, à la Cité des sciences.
Pour accompagner la Conférence mondiale sur le climat COP 21 qui se tient à Paris, cette exposition-parcours mêle approche scientifique et création artistique. Elle aborde le dérèglement climatique notamment à travers les œuvres du photographe Kadir van Lohuizen. Phénomènes récents, de la fonte des glaces à l’augmentation du niveau des mers...
Pour mieux connaître nos parents les plus proches...
- Du 16 décembre 2015 au18 avril 2016. Anselm Kiefer, au Centre Pompidou, Rétrospective, des premières œuvres aux installations monumentales, et des toiles et aquarelles de ses débuts jusqu’aux sculptures.
- Du 27 mai 2015 au27 mai 2016. Nouvelle présentation des collections Modernes, 1905-1965, au Centre Pompidou.
Archives exceptionnelles, photographies, affiches et objets d’une douzaine de films emblématiques, éclairés par des témoignages inédits de scriptes et de réalisateurs. L’évolution d’un métier essentiel et pourtant toujours méconnu.
Véritable "école du regard", la Petite Galerie, inaugurée à cette occasion, proposera chaque année aux jeunes et à leurs accompagnateurs un thème à explorer grâce à des œuvres majeures, de la préhistoire à la création contemporaine. Déployée également en ligne et hors les murs, elle donnera les clés d’observation et d’explication des œuvres, pour faire d’une visite un moment de plaisir et de délectation. Première saison, les mythes fondateurs (cartels ludiques, parcours, médiateurs dans les salles).
Qui était-il ? Un scientifique rigoureux et un humaniste, antiesclavagiste, pionnier dans son domaine... La pensée et les méthodes de ce grand naturaliste.
Sujet difficile à exposer dans un musée de sciences ! Quelles pathologies regroupe-t-on sous l’appellation "maladies psychiques" ? Comment sont-elles diagnostiquées et soignées ? Quel regard portons-nous sur les personnes atteintes ? Prévention et préjugés.
Gigantesques reptiles aux dents acérées, les dinosaures font aujourd’hui encore l’objet de nombreux fantasmes. Des immenses Camarasaurus aux féroces Tarbosaurus ou aux méconnus Gallimimus, l’exposition immerge le visiteur dans deux environnements reconstitués du Jurassique et du Crétacé. 7 animatronics, 60 fossiles, une séquence vidéo stupéfiante, de véritables os de dinosaures, des moulages de plantes...
Une sélection à partir de la collection exceptionnelle du département de papiers peints (400 000 documents). En allant du trompe-l’œil à la décoration pure, ce support recouvre pour illustrer, embellir ou styliser. En révélant les possibilités formelles et techniques de cette pratique, ces œuvres retracent une histoire du décor d’intérieur du XVIIe siècle à nos jours.
Hommage rendu à la Maison Pierre Frey, l’une des références majeures dans le domaine de la décoration d’intérieur. Fondée en 1935, elle crée, édite, fabrique étoffes et papiers peints dans la plus pure tradition française. Historiquement maison de tissu d’ameublement, elle est également connue pour sa décoration et son mobilier d’intérieur.
- Du 26 janvier au 13 novembre 2016. Persona, étrangement humain, au musée du Quai Branly, Mezzanine Ouest.
Le statut de nombreux objets est plus proche de celui d’une personne ou d’une créature.
Une confusion peut alors naître entre l’humain ou le non-humain dans les cultures les plus variées. La robotique, via l’œuvre pionnière de Masahiro Mori, permettra de saisir le rôle de l’anthropomorphisme dans les artefacts les plus divers...
Liu Xiaodong, né en 1963 à Liaoning. Vit et travaille à Pékin. Jincheng Airport, 2010. Huile sur toile. 300x400cm. Courtesy de l’artiste
Bentu : la terre natale. Dans le champ de l’art contemporain chinois, ce terme ne renvoie pas à un nationalisme mais recouvre un concept dialectique qui concilie le bentu "local" au bentu "global" dans un processus d’universalisme et de redécouverte critique de l’identité propre. Cette expression est au centre des réflexions des artistes, des critiques et des chercheurs en Chine aujourd’hui.
Œuvres de 12 artistes de Chine continentale de différentes générations offrant un large éventail de techniques et outils, issus aussi bien d’une tradition et culture locales que des nouvelles technologies les plus pointues.
Les œuvres répercutent les nouvelles donnes de l’économie, de l’écologie dont la transformation des rapports ville/campagne et les questions d’identité. Ces artistes révèlent les complexités d’une société en mutation permanente.
Complément à l’exposition temporaire "Bentu", un ensemble d’œuvres de 11 artistes chinois reconnus de la collection, au croisement de traditions interprétées dans la multiplicité des références utilisées aujourd’hui par les artistes, et d’une contemporanéité très futuriste.
Avec des œuvres de Ai Weiwei, Huang Yong Ping, Zhang Huan, Yan Pei-Ming, Xu Zhen, Yang Fudong, Cao Fei, Zhang Xiaogang, Tao Hui, Zhou Tao, Isaac Julien.
48 œuvres pour mettre en lumière ce qui unit les deux peintres et confronter leur vision du paysage, de la femme, du sacré, comme leur fascination pour la matière et la couleur.
Cette exposition remporta de grands succès à Tokyo et à Matsumoto au Japon. Georges Rouault avait été aux Beaux-Arts l’un des élèves préférés de Moreau et il fut le premier conservateur de ce musée.
- Du 27 janvier au 20 novembre 2016. Après la Shoah. Rescapés, réfugiés, survivants. 1944-1947, au Mémorial de la Shoah. Exposition, cycle de films et de rencontres.
Mise en avant de trois pays : Pologne, Allemagne occupée et France. Réfugiés, survivants des camps, enfants cachés, résistants, tous aspirent à retrouver leurs proches, retourner chez eux ou trouver un refuge, imaginer à nouveau un avenir. Qui pour les aider ? Quelle justice demander ? Comment conserver les traces d’un monde disparu et amasser les preuves du crime ?
Des survivants polonais descendent d’un train. Nachod, Tchécoslovaquie, 1945. Yad Vashem, photo : Arthur Zegart.
Décimées, les communautés juives parviennent à reconstituer une vie religieuse, culturelle, politique, grâce au soutien des organisations et associations, en particulier américaines.
Des premières photographies aux travaux personnels les plus récents, l’exposition mêle les séries légendaires, les images emblématiques de Bettina Rheims, comme certains travaux plus confidentiels ou d’autres encore jamais montrés en France. Ce parcours met en lumière les obsessions de Bettina Rheims autour de son sujet de prédilection : la femme, dans tous ses états, la féminité, questionnée, exposée, magnifiée.
Première rétrospective mondiale de ce photographe colombien (1942-2006) aux clichés mélancoliques et crépusculaires nourries au néoréalisme italien et au film noir, qui dressa le portrait de la ville de Cali noctambule et populaire.
Sur un aspect peu connu de son travail, cette exposition, composée exclusivement de photographies couleurs, a pour sujet les quartiers underground de la capitale nippone si familiers au photographe. On y retrouvera son goût des cadrages chancelants et des textures.
Après les dernières expéditions sur Mars, les scientifiques connaissent bien mieux cette voisine. Rouler sur cet astre, comparer le vent martien au vent terrestre...
Découvrir le brouillard, le sable, l’air de Mars... Immersion garantie !
Cette photographe, l’une des plus grandes artistes contemporaines portugaises, explore et remet en question les formes d’expression traditionnelles, la peinture en particulier, suivant un désir constant d’enfreindre l’espace délimité par le plan pictural. Une des figures majeures de la performance et de l’art conceptuel depuis les années 1970.
- Du 9 février au 26 mars 2016. Charles Matton, cinéaste et écrivain, à la BnF, site Mitterrand. Galerie des donateurs.
Peintre, dessinateur, sculpteur, photographe, Charles Matton fut aussi un écrivain et un cinéaste. Ses archives cinématographiques données à la BnF par Sylvie, son épouse et proche collaboratrice, dévoilent, dans l’intimité du cinéaste, le processus de sa création. Une pensée inédite sur l’esthétique et l’éthique, l’art, les artistes, l’argent, le sexe...
François Kollar (Senec, Slovaquie, 1904 - Créteil, 1979), employé des chemins de fer, puis tourneur sur métaux dans les usines Renault de Boulogne-Billancourt, devient photographe professionnel à 24 ans après avoir été chef de studio chez Draeger (Paris). Ses connaissances intimes du monde du travail, de la publicité à la mode en passant par l’industrie, l’artisanat et l’agriculture, lui permet d’aborder les outils, les matériaux et les gestes avec une approche sensible et singulière.
- Du 12 février au 30 avril 2016. Faces cachées. Photographie chilienne (1980-2015), à la Maison d’Amérique latine.
Faces cachées, réunit trois générations de photographes chiliens, représentés par Zaïda González, Alejandro Hoppe, Alvaro Hoppe, Luis Navarro, Claudio Pérez et Leonora Vicuña. Ancrés dans une terre à la géographie tourmentée, et où le trauma de l’histoire récente reste palpable, leurs travaux possèdent une valeur artistique expressive et originale.
Le chamane, figure majeure des cultures ancestrales d’Équateur. Passeur de traditions, il présidait rites, cérémonies ou fêtes, assurant ainsi l’ordre spirituel et social d’une communauté.
Plus de 150 œuvres (de Boucher, Giacometti, Rembrandt, Man Ray ou Annette Messager).
Elles sont regroupées sans autres propos que leurs affinités formelles ou mentales, invitant ainsi à une poésie visuelle, une pédagogie du sensible et aux surprises que génère l’art.
Avec cette exposition, le musée veut faire connaître la dimension multiple de la sculpture de Picasso à travers la question des séries et variations, fontes, tirages et agrandissements, réalisés à partir des originaux sculptés.
- Du 8 mars au 23 octobre 2016. Femmes en résistance, au Mémorial de la Shoah. Exposition, cycle de films et de rencontres.
Son remarquable itinéraire artistique le conduisit de Rome à la cour de France, pour laquelle il conçut des décors spectaculaires, comme peintre et paysagiste, qui lui assurèrent une célébrité européenne et des commandes jusqu’en Russie. Mémorialiste de Paris et de la Révolution, il fut le conservateur engagé du tout récent musée du Louvre.
Intronisé par des artistes d’avant-garde "père de la modernité", Le Douanier Rousseau a confronté sa peinture à l’académisme comme à la nouvelle peinture. L’innocence archaïque se veut une mise en lumière critique de son art autour d’une réflexion sur la notion d’archaïsme. Des œuvres de Seurat, Delaunay, Kandinsky, Picasso, mais aussi d’artistes méconnus permettront d’évoquer la richesse des liens qui se tissent autour de ce peintre.
Cet artiste espagnol majorquin, associé au mouvement néo-expressioniste, s’est initialement consacré à la peinture et au dessin, puis dans les années 1990 à la sculpture et à la céramique, supports alternatifs de ses créations artistiques. On lui doit les décorations de la chapelle Sant Pere de la cathédrale de Palma de Majorque en 2007 et la coupole du Palais des Nations de l’ONU à Genève en 2008.
Pour cette exposition à la BnF, il créera tout spécialement des œuvres originales.
Le Malien Seydou Keïta (1921-2001) est l’un des grands photographes de la fin du XXe siècle, par sa maîtrise de la lumière, ses cadrages, et ses mises en scène inventives.
- Du 31 mars au 3 avril 2016. Art Paris Art Fair, au Grand Palais.
Un aperçu de l’art de l’après-guerre à nos jours : expositions personnelles d’artistes avec Solo Show, création émergente avec le secteur Promesses pour les jeunes galeries, art numérique avec projections en extérieur.
Première monographie en France de Paula Modersohn-Becker (1876-1907), qui est l’une des figures majeures des avant-gardes en Allemagne. La peintre développe un style original, qui se démarque à la fois par une force d’expression dans la couleur et une sensibilité extrême dans le traitement des sujets.
Si ses autoportraits, mère et enfants, paysages, natures mortes sont caractéristiques de son époque, sa manière de les traiter est novatrice : elle portraiture sans complaisance, sans recherche esthétisante. Par une centaine de peintures et dessins, l’exposition fait découvrir cette œuvre célébrée en Allemagne et dans le Nord de l’Europe mais peu connue du public français.
- Du 12 avril au 28 août 2016. Éva Jospin. Panorama, au musée du Louvre, Cour carrée.
Le pavillon qui héberge le panorama est conçu comme une architecture artistique. Le côté minéral de la ville, du Palais et le décor du Louvre se reflètent sur les parois en miroir du pavillon. À l’intérieur, le côté végétal du panorama, reflète l’univers des forêts et des grottes.
- Du 12 avril au 17 juillet 2016. Entre sculpture et photographie, au musée Rodin.
300 pièces et œuvres pour rendre hommage aux artistes que les Marquises fascinèrent, et à la force de la culture de ces îles qui traversa les siècles et dompta l’histoire.
Par le regard du grand photographe japonais Nobuyoshi Araki : les fleurs, la photographie comme récit autobiographique, sa relation avec son épouse Yoko, l’éro- tisme, le désir, mais aussi l’évocation de la mort.
- Du 13 avril au 19 septembre 2016. Carte blanche à Shouchiku Tanabe, au musée Guimet.
- Du 13 avril au 27 juin 2016. Orient / Asie - Aller / retour, au musée Guimet.
Avant de penser architecture, c’est la question de demeurer qui se pose.
Comment habiter dans des zones insalubres, inhospitalières, comment habiter en toute liberté, avec les moyens du bord ? Peut-on habiter autrement ? En ce temps de crise, il est plus que nécessaire de se poser la question.
- Du 13 avril au 26 septembre 2016. Les émaux de Limoges à décor profane. Autour des collections du cardinal Guala Bicchieri, au musée de Cluny.
Autour du prêt exceptionnel par le Palazzo Madama de Turin du magnifique coffre orné de médaillons émaillés du cardinal Guala Bicchieri (vers 1160 - 1227), l’exposition explore les émaux de Limoges à décor profane (animaux réels et fantastiques, scènes courtoises et chevaleresques) reflétant la culture aristocratique des XIIe et XIIIe siècles.
- Du 13 avril au 18 septembre 2016. Les Frères Chapuisat, au Parc de la Villette..
Les Frères Chapuisat, entre sculpture monumentale et micro-architecture, cherchent dans le Parc à solliciter tous les sens, transformant le visiteur en explorateur. Ils provoquent des réactions entre curiosité et surprise, à la limite de l’inconfort, mais à la recherche de l’émerveillement lié à l’enfance.
Première exposition sur ce réalisateur américain qui alterne projets indépendants et films plus populaires (Will Hunting, Harvey Milk). Sa trilogie de la jeunesse et de la mort, initiée au début des années 2000 (Gerry, Elephant, Last Days) est l’œuvre d’un expérimentateur de formes, travaillant l’épure, le croisement des images et les réappropriations dans des mises en scène poétiques voire métaphysiques.
- Du 19 avril 2016 au 20 août 2017. Bébés animaux, à la Cité des sciences. Éléphanteau, poussin, ou delphineau, cette exposition pour les tout-petits fait découvrir le monde de 73 espèces, de leur naissance à leur autonomie. À faire debout ou à quatre pattes !
Première rétrospective depuis 1958 du peintre portugais Amadeo de Souza-Cardoso (1887-1918). Ce précurseur de l’art moderne a su placer son œuvre au point de rencontre des grands courants artistiques du XXe siècle. 150 créations d’Amadeo et de ses amis, Modigliani, Brancusi, Juan Gris et Delaunay.
- Du 25 avril au 5 juin 2016. Georges Lemoine : carnets d’un illustrateur, à la BnF, site Mitterrand. Galerie des donateurs.
Figure essentielle de la littérature pour la jeunesse, auteur sensible et dessinateur virtuose, il a illustré plus de 100 livres parmi lesquels L’Enfant et la rivière, d’Henri Bosco, Lullaby, de J.M.G. Le Clezio, Comment Wang Fô fut sauvé, de Marguerite Yourcenar...
Des temps anciens de la période des Trois royaumes (dont de remarquables vases anthropomorphes, souvent enterrés avec les défunts pour guider leur âme dans l’au-delà) à l’ère contemporaine, en passant par les dynasties Goryeo et Joseon.
L’histoire des jardins et de la ville depuis l’Antiquité jusqu’aux innovations les plus contemporaines, de la Péninsule ibérique au sous-continent indien, et cela dans ces aspects culturels, scientifiques, esthétiques, techniques, sociétaux et environnementaux. Un jardin éphémère de 2 000m2 sera spécialement créé sur le parvis de l’IMA pour l’occasion
- D’avril à septembre 2016. Les Hugo. Une famille d’artistes, à la maison de Victor Hugo.
- Du 4 mai au 18 septembre 2016. Jean Lurçat. Au seul bruit du soleil, à la Galerie des Gobelins.
Jean Lurçat (1892-1966), peintre, poète, résistant, fut le grand rénovateur de la tapisserie. Le Mobilier national lui consacre la première exposition d’envergure depuis 1958.
Cette exposition exceptionnelle du Grand Palais est devenue biennale les années paires pour « laisser toute sa place à la Biennale de Lyon » les années impaires, selon l’ex-ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti.
L’artiste français d’origine chinoise Huang Yong Ping, figure majeure de l’art d’avant-garde chinois des années 1980, a été retenu pour cette édition. Découvert lors de l’exposition "Les Magiciens de la Terre" qui fit date et se tenait simultanément au Centre Pompidou et à la Cité de la Villette, en 1989, année de la répression de la place Tianamen. Cette exposition ouvrait la scène de l’art contemporain international aux artistes non occidentaux.
Charles Gleyre occupe à Paris une place majeure dans la peinture académique au milieu du XIXe siècle, et de grands noms sortir de son atelier, dont Jean-Léon Gérôme, Claude Monet et Frédéric Bazille.
Sur le mode du dialogue et de la réciprocité, l’exposition fait entrer en résonance des pièces issues des collections du Musée des arts et métiers et un choix de créations artistiques contemporaines, faisant surgir la notion d’expérience commune aux recherches scientifiques et artistiques.
Une rétrospective et une ample monographie du designer et décorateur français. Au travers des pièces de mobilier, des dessins, de la présentation de projets pour les grandes institutions, l’exposition offrira une lecture inédite de l’œuvre de Paulin.
Francesca Woodman (1958-1981) a quasi exclusivement utilisé son corps dans ses images. Malgré sa disparition à 22 ans, elle laisse une impressionnante production visuelle.
- Du 25 mai au 27 juin 2016. JR au Louvre, au musée du Louvre, Pyramide.
JR propose de faire disparaître la pyramide, en appliquant le principe de
l’anamorphose. Selon le point de vue où on se situe, la pyramide se fond
alors dans la continuité de la façade du palais du musée du Louvre, à cela près que l’artiste reste fidèle au noir et blanc, qui dévoile le leurre.
L’événement « le monde à ma fenêtre » est la toute première de cette ampleur à resituer le travail et la vie de Josef Sudek (Kolin, 1896 – Prague, 1976) dans le contexte praguois de la première moitié du XXe siècle, imprégné de l’intense vie artistique de la capitale tchèque. La fascination durable qu’exercent sur Sudek la lumière et son absence est à l’origine de quelques-unes des photographies les plus envoûtantes du XXe siècle.
- Du 7 juin au 25 septembre 2016. Joana Hadjithomas & Khalil Joreige, au musée du Jeu de Paume.
Nés en 1969 au Liban, ces artistes travaillent ensemble entre Beyrouth et Paris. À travers des œuvres où dialoguent fictions, documentaires, photographies, textes et installations, ces cinéastes et plasticiens proposent des lectures alternatives de l’histoire, de la guerre, de ses traces et de la violence politique, en tissant des liens profonds entre réalité et fiction.
Les différentes pratiques artistiques à travers lesquelles s’est cristallisée la question du « pauvre » à partir des années 1960 : arts plastiques, avec l’Arte Povera, mais également musique, architecture, théâtre ou cinéma expérimental.
Thea et Ethan ont promis à la Centre Pompidou Fondation 350 œuvres, représentatives de leur vision du mécénat et de leur manière de collectionner, en lien constant avec les artistes. 150 de ces œuvres d’une cinquantaine d’artistes sont présentées. Parmi eux, de grandes figures reconnues de la scène contemporaine (Eija-Liisa Ahtila, Martin Barré, Jeff Koons, Philippe Parreno, Christopher Wool, Heimo Zobernig) ainsi que d’autres dont la pratique s’est plus récemment affirmée (Claire Fontaine, Sam Lewitt, Paulina Olowska, Laura Owens, Josephine Pryde, Danh Vo…).
Des œuvres viennent compléter des ensembles existants d’artistes, tels que Ryan Gander et Keith Tyson, d’autres font leur entrée dans les collections du Centre, à l’image de Michael Krebber, Lucy McKenzie et Simon Starling.
- Du 14 juin 2016 au 5 mars 2017. Mutations urbaines, à la Cité des sciences. Aujourd’hui, bien plus que la moitié de la population mondiale vit dans les villes, et cette proportion ne cesse d’augmenter. Comment gérer le vieillissement des populations, la généralisation de l’utilisation des données numériques, les changements climatiques ? Les villes aujourd’hui doivent se transformer pour répondre à ces problématiques...
Le visiteur se bâtira son propre roman en suivant un parcours : photographies, films, installations et invités de prestige tous azimuts (Iggy Pop, Robert Combas, etc...).
- Du 23 juin au 12 septembre 2016. Dineo Seshee Bopape, au Palais de Tokyo.. SAM Art Projects.
- Du 23 juin au 12 septembre 2016. Marguerite Humeau, au Palais de Tokyo..
- Du 23 juin au 12 septembre 2016. Mika Rottenberg, au Palais de Tokyo..
- Du 23 juin au 12 septembre 2016. David Ryan & Jérôme Joy, au Palais de Tokyo..
- Du 24 juin au 23 octobre 2016. Zao Wou-Ki. Une donation exceptionnelle,musée Cernuschi.
Quelques pièces précieuses d’une donation toute récente de la veuve du célèbre peintre chinois et français Zao Wou-Ki... dessins, céramiques, encres de Chine, et des bronzes et des céladons de la collection du maître.
- De juin à octobre 2016. Balzac et les artistes : Gautier, Hugo, Lamartine, à la Maison de Balzac.
Bernie Krause, bio-acousticien, scientifique et musicien américain, a collecté en 50 ans plus de 5 000 heures d’enregistrement sonore d’habitats naturels sauvages, terrestres et marins (15 000 espèces animales !). Une plongée exceptionnelle au cœur du monde secret des animaux.
- Du 6 juillet au 5 septembre 2016. Haegue Yang. Lingering Nous, au Centre Pompidou. Forum.
Présentation d’une production monumentale d’une des artistes coréennes les plus influentes de sa génération. Traversant plusieurs médiums, du collage à la performance, elle interroge les qualités plastiques et sensorielles des objets du quotidien, qu’elle dissocie de leurs contextes d’origine pour les réarranger en des compositions abstraites.
- Du 8 juillet au 18 septembre 2016. Nicolas Darrot. Règne analogue, à la Maison rouge.
Carte blanche à l’artiste français Nicolas Darrot, occasion de découvrir une vingtaine d’œuvres inédites dont les références sont mixées aux croisements de science, histoire, mythes et littérature : sculptures, installations, objets hybrides et automatisés.
- Du 8 juillet au 18 septembre 2016. Eugen Gabritschevsky (1893-1979), à la Maison rouge.
Première grande exposition à Paris du travail de l’artiste russe Eugen Gabritschevsky (1893-1979), découvert par Jean Dubuffet, avec 230 œuvres parmi les milliers de dessins produits et un ensemble d’archives.
- Du 11 juillet au 5 octobre 2016. Joseph Wolman, au Centre Pompidou.
Wolman fut un précurseur de l’art conceptuel et minimal, et l’acteur majeur d’une mouvance qui cherchait à réactiver le rôle d’une "avant-garde". Son œuvre singulière, radicale dès 1950 quand il rejoint Isidore Isou et le mouvement lettriste, aux côtés de Jean-Louis Brau, Gabriel Pomerand, François Dufrêne, Maurice Lemaître et Guy Debord, mêle poésie, écrits, collages, tableaux, cinéma et vidéos.
- Du 13 juillet au 11 septembre 2016. Clément Cogitore, au Palais de Tokyo.. SAM Art Projects.
- Du 8 septembre à fin novembre 2016. Neil Levine. Un Américain à Paris, au musée d’Orsay.
Historien de l’architecture, professeur à Harvard, grand spécialiste d’Henri Labrouste et de Frank Lloyd Wright, Neil Levine a fait don d’une collection exceptionnelle de plus de 300 dessins d’architecture au musée d’Orsay, qui les expose.
En 1939, Dalí publie une « Déclaration d’indépendance de l’imagination
des droits de l’homme à sa propre folie », en réponse aux censeurs. Il emploie dès lors cette liberté d’expression en favorisant les associations d’idées et d’images spontanées qui donnent à ses œuvres une incomparable puissance imaginative.
Joann Sfar, talentueux conteur, auteur de la bande dessinée Le Chat du Rabbin et du film Gainsbourg. Vie Héroïque, imagine le scénario d’une rencontre artistique avec celui que Brassaï appelait "l’explorateur aussi
hardi que lucide de l’irrationnel".
- Du 10 au 18 septembre 2016. 28e édition de la Biennale des Antiquaires, sous la nef du Grand Palais.
125 exposants dont 120 antiquaires, 4 maisons internationales de Haute Joaillerie, les Maîtres d’Art, et 3 expositions exceptionnelles du musée de l’Ermitage, du Mobilier national et de la Fondation de la Haute Horlogerie.
Plus de 250 œuvres soviétiques et russes contemporaines de 1950 à 2000 réunies par le Centre grâce au soutien exceptionnel et à la générosité de la Vladimir Potanin Foundation.
Pour la réouverture du musée, resté fermé 18 mois, une exposition, venue en bonne partie du musée Tinguely de Bâle, du Suisse Ben Vautier, des bananes aux écritures, Fluxus, le rapport de l’artiste à l’art, à l’Histoire de l’art, à ses interrogations.
Une partie, plus contemporaine, égrainera des moments inspirés de thèmes comme "petites idées", "nouvelles écritures", "photographie", "le temps", et même "la mort".
L’histoire des relations privilégiées de la Cinémathèque française avec les cinéastes, producteurs, distributeurs et techniciens japonais, des années 1950 à nos jours.
Ces peintres essentiels de la modernité européenne, entre impressionnisme, post-impressionnisme et symbolisme, ont affronté des questions de peinture en apparence insurmontables, avec la même constance, et au risque d’être incompris.
Comment peindre de face l’éclat éblouissant du soleil, avec de simples couleurs sur une toile tendue ? Comment peindre la neige ? Comment suggérer les mouvements et les variations de la lumière sur l’eau ou sur le
tronc d’un arbre, malgré l’immobilité de la peinture ? Monet disait : "de l’eau avec de l’herbe qui ondule dans le fond… c’est admirable à voir, mais c’est à rendre fou de vouloir faire ça."
Autour d’une centaine de tableaux, emblématiques ou peu connus, de dessins, et de documents d’archives, la proposition d’une lecture renouvelée de son œuvre. Dans la ligne des monographies consacrées par le Centre aux figures majeures de l’art du XXe siècle, après Munch, Matisse et Duchamp.
Une mise en scène d’Oscar Wilde (1854-1900) dans sa vie et dans son œuvre, grand écrivain d’expression anglaise, parfait francophone, qui écrivit dans notre langue sa pièce de théâtre Salomé dont il destinait le rôle titre à Sarah Bernhardt.
Le pape de la bande dessinée belge... et peut-être européenne, entre en fanfare au Grand Palais avec toute la tribu de ses personnages : Tintin, le Capitaine Haddock, les Dupondt, le professeur Tournesol, la Castafiore, Milou, et tous les autres...
Ce couple autoproclamé "Les Jumelles hermaphrodites dans l’art" ont fait donation en 2013 au MAMVP de deux installations vidéo, deux sculptures et une édition. Elles fondent leur production artistique sur des idées d’échanges permanents avec le public dans une véritable symbiose entre art et culture de masse, entre vie publique et sphère privée, cherchant à démontrer que le sexe n’est pas une question simple.
Keith Haring, Galerie Paul Maenz, Cologne, 03.05.1984
70 photographies de Benjamin Katz. En photographiant les ateliers de Georg Baslitz, Jörg Immendorf, Markus Lüpertz, A. R. Penck ou Gerhard Richter, il nous donne accès aux coulisses de la création de toute la scène artistique rhénane, et de quelques autres (André Kertész, Josef Beuys, Andy Warhol...) en procédant avec discrétion, sans flash ni mise en scène particulière.
L’exposition soulignera les relations formelles, amicales et iconographiques qui se tissèrent entre ces deux artistes majeurs du XXe siècle. Une forme de dialogue est envisagé à partir des collections du Musée Picasso et de la Fondation Giacometti. Elle confrontera les approches respectives de Picasso et de Giacometti dans plusieurs des domaines de leur création : peinture, sculpture, art graphique, appuyées de plus des fonds d’archives privées des deux artistes.
The Color Line désigne la ségrégation des Noirs après la fin de la guerre de Sécession en 1865. L’exposition aborde cette histoire avec l’angle de la création artistique sous toutes ses formes, par les artistes afro-américains, victimes de cette « ligne de couleur » discriminatoire, et presque toujours marginaux en leur temps. Un parcours chrono-thématique par 200 œuvres (peinture, sculpture, photographie, film, musique, graphisme et bande-dessinée).
Un vaste panorama de la modernité mexicaine, depuis les prémices de la Révolution jusqu’au milieu du XXe siècle, complété par des interventions d’artistes contemporains.
Une exposition inédite sur l’histoire de la technique et sur les métamorphoses successives de l’image animée, de la fin du XIXe siècle jusqu’à l’ère numérique.
Roman Polanski, parrain de l’exposition De Méliès à la 3D : la Machine Cinéma sur le tournage de Tess (1979)
Projecteurs, caméras, matériels de studio et de laboratoire, archives, films rares... seront dévoilés dans un parcours à la fois esthétique, technologique et historique, ponctué de projections, de sons et de machines en fonctionnement ou en simulation.
- Du 6 octobre 2016 au 3 juillet 2017. Corps en mouvement. De l’opéra au musée, au musée du Louvre, la Petite Galerie, Richelieu.
En partenariat avec l’Opéra national de Paris, la nouvelle exposition d’éducation artistique et culturelle de la Petite Galerie du Louvre invite les jeunes visiteurs et leurs accompagnateurs (parents, enseignants, animateurs...) à explorer la représentation du mouvement et de la danse de la Grèce antique à l’avant-garde russe, faisant écho à l’exposition Bouchardon.
- Du 6 octobre 2016 au 29 janvier 2017. Walasse Ting (1929-2010). Le voleur de fleurs, au musée Cernuschi.
Une exposition sur les guerres secrètes à travers leurs enjeux, leurs mécanismes, leurs moyens ainsi que les hommes et les femmes qui en sont les acteurs. En confrontant réalité et fiction, elle découvre les grandes heures de l’espionnage et du contre-espionnage, les actions clandestines et subversives, les opérations d’intoxication et de propagande, en temps de guerre comme de paix.
- Du 13 octobre 2016 au 15 janvier 2017. Les Services Buffon au musée Nissim de Camondo, au musée des Arts décoratifs.
L’exceptionnelle collection de services de Sèvres à décor ornithologique, connus sous le nom de « services Buffon », encyclopédie en images peintes sur porcelaine. Elle est exposée pour la première fois en regard de planches des archives Buffon et de volumes d’édition de luxe de l’Histoire naturelle des oiseaux (Paris, Bibliothèque centrale du Museum national d’Histoire naturelle) ainsi que de gravures de François-Nicolas Martinet.
Quelque 350 pièces, acquises par le comte Moïse de Camondo, allant du service de table, aux compotiers, en passant par les seaux à glace, mortier, jatte à punch ou tasses à glace... l’occasion de dresser la table de la salle à manger du musée pour 10 couverts avec le service Lefebvre orné d’oiseaux polychromes et camées en grisaille.
Avec une centaine de peintures de Bernard Buffet (1928-1999), ce célèbre peintre français si controversé, cette exposition mettra en perspective ses grands thèmes : clowns, cycles religieux, mythologiques, littéraires ou allégoriques.
L’accent sera mis sur ses grandes séries peu connues (Horreur de la Guerre, Les Oiseaux, Les Folles) et sur l’histoire de la peinture (Le Sommeil d’après Courbet, La Leçon d’anatomie d’après Rembrandt), jusqu’à la très spectaculaire série se référant aux Memento mori médiévaux.
Une grande exposition consacrée à la postérité de Beethoven, à la présence de sa figure et de sa musique dans les arts, l’histoire et la société de sa mort à aujourd’hui.
Monstre démiurge pour les uns, figure du héros pour les autres, chantre de la liberté républicaine, modèle de la puissance inspirée, incarnation de la Création enfiévrée ou parangon de la Douleur sublimée, Beethoven a façonné un imaginaire littéraire, visuel et musical d’une richesse prodigieuse.
De Klimt à Beuys, de Gide à Haneke, de Burne-Jones à Pierre Henry en passant par Hartung, Basquiat et Kubrick, l’aura beethovénienne hante les artistes et ne manque jamais son objet : celui d’électriser le regard, l’oreille et l’esprit.
Le nom de Beethoven désigne aujourd’hui bien plus qu’un objet d’étude historique ou musicologique ; il renvoie avant tout à un imaginaire collectif, à la fois populaire et savant, politique et artistique, dans lequel se mire constamment notre humanité.
Ce sont des gestes qui disent non face à un état de l’histoire considéré comme trop « pesant » et qu’il faut donc « soulever », si ce n’est envoyer balader... Ce sont aussi des gestes qui disent oui à quelque chose d’autre : à un monde désiré meilleur, un monde imaginé ou esquissé, un monde autrement vivable ou pensable.
Plus de 150 œuvres, dont 50 dessins rarement présentés au public, et de nombreuses sculptures restaurées pour l’exposition... pour revivre la création de La Porte de l’Enfer, un chef-d’œuvre dont l’influence allait être considérable dans l’évolution de la sculpture et des arts.
Quand des œuvres de Claude Lévêque, Henri Cartier-Bresson ou John Giorno en côtoient de Mona Hatoum, Kader Attia et Chéri Samba, offrant un regard sensible sur les histoires de celles et ceux venus d’ailleurs.
Richard Avedon (1923, New York - 2004, San Antonio, Texas) est un photographe de mode et un portraitiste américain dont les clichés ont conquis une célébrité et une reconnaissance internationales.
Du reportage photo (Vietnam) à la mode ou aux portraits noir et blanc de stars comme Marilyn Monroe, Brigitte Bardot ou Sophia Loren, il est reconnu comme un véritable artiste dont le succès est toujours d’actualité.
- Du 19 octobre 2016 au 20 février 2017. Carte blanche à Jiang Dahai, au musée Guimet.
1 000 ans d’histoire de la paix : traités emblématiques, et un choix d’œuvres d’art exceptionnel, destinées à préparer les esprits et apaiser les rancœurs.
- Du 19 octobre 2016 au 16 janvier 2017. Art et liberté : rupture, guerre et surréalisme en Égypte (1938-1948), au Centre Pompidou. Galerie du musée, Niveau 4.
Première exposition consacrée au groupe Art et Liberté (jama’at al-fann wa al-hurriyyah), qui a rassemblé autour de Georges Henein une constellation d’artistes, d’intellectuels et d’activistes résidant au Caire dans les années 1930 et 1940. Cette plate-forme hétérogène allait se révéler propice à de nombreuses réformes culturelles et politiques, et jouer un rôle actif au sein d’un réseau international dynamique d’intellectuels et d’artistes liés à la mouvance surréaliste.
À l’aube de la Seconde Guerre mondiale et dans une Égypte sous domination coloniale britannique, le groupe Art et Liberté s’inscrivait dans un projet culturel et politique international défiant fascisme, nationalisme et colonialisme.
- Du 19 octobre 2016 au 26 janvier 2017. L’esprit du Bauhaus. L’objet en question, au musée des Arts décoratifs.
Le Bauhaus, de 1919 à 1933, à Weimar, Dessau puis Berlin, fut une école où peintres, architectes, artisans, ingénieurs, acteurs, musiciens, photographes, designers travaillaient ensemble à une nouvelle conception de la vie quotidienne : rendre vie à l’habitat par la synthèse des arts plastiques, de l’artisanat et de l’industrie. Des professeurs aussi opposés que Johannes Itten et Laszlo Moholy Nagy y formèrent des élèves dont la photographe Florence Henry et l’architecte Marcel Breuer, pape du mobilier tubulaire.
L’exposition tente de capter cet esprit d’invention, de liberté, de création, de transmission que les grands artistes, architectes et designers qui l’ont fréquenté ont ensuite propagé tout au long du XXe siècle.
Elle revient sur les périodes et les formes d’art qui ont forgé l’esprit du Bauhaus parmi lesquelles le Moyen âge et les grands chantiers des cathédrales, les Arts asiatiques et les Arts de l’Islam, les Arts and Craft britanniques, qui abolissent toutes frontières entre art et artisanat...
La vie quotidienne de cette école, la transmission du savoir dans ses ateliers et l’organisation de la communauté artistique... alors que la dernière exposition d’envergure sur le Bauhaus date de 1969 !
Gauguin, Eh quoi, tu es jaloux ? (No te aha ’oe fe’i’i ?), 1892. Musée Pouchkine.
Une exposition d’envergure internationale avec les chefs-d’œuvre de ce grand collectionneur russe (1854, Moscou-1936, Paris) des impressionnistes et postimpressionnistes (Monet, Cézanne, van Gogh, Gauguin, Picasso Matisse, qui décora son hôtel particulier). Grâce aux prêts exceptionnels des musées de l’Ermitage et Pouchkine.
- Du 22 octobre 2016 au 22 janvier 2017. Hervé di Rosa et les arts modestes, à la Maison rouge.
Présentation des collections d’Hervé Di Rosa, associées à son travail d’artiste dès le début des années 1980, un parcours subjectif à travers ses œuvres personnelles qui cohabitent avec ses faramineuses collections de jouets, figurines, personnages de BD, objets d’art populaire et modeste en provenance des régions du monde où il a séjourné (Mexique, Espagne, Floride, Cameroun, Vietnam, Portugal).
Un choix d’œuvres, de celles qui demeurent accrochées à la rétine... quand Cattelan réinvente le portrait. Irrévérencieux, génial, facétieux, drôle, grave, provocateur, cynique, potache, Maurizio Cattelan n’est jamais là où on l’attend.
Premier peintre qui eut l’honneur de funérailles nationales, Albert Besnard, symboliste tardif, chantre des courbes de la femme 1900, portraitiste et grand décorateur mural, un parcours qui ne demande qu’à être reconsidéré.
Un large panorama de l’activité intellectuelle et artistique d’une séquence complexe de trois siècles, qui court de la bataille des Champs catalauniques (451) aux derniers "rois fainéants" (751).
- Du 27 octobre 2016 au 12 février 2017. Jean Nouvel, mes meubles d’architecte, au musée des Arts décoratifs.
Hommage rendu au travail de designer d’objets et de mobilier de l’architecte Jean Nouvel. Peu d’architectes contemporains ont eu en parallèle une telle œuvre de designer.
Pour Jean Nouvel, « un meuble, une table, une chaise, un bureau, c’est une architecture en soi ».
Plus de 100 créations éditées de 1987 à aujourd’hui rassemblées pour la première fois et présentées dans les galeries permanentes du Moyen-Âge, des XVIIe et XVIIIe siècles du musée, mais également dans l’espace conçu par Jean Nouvel en 1998 et dédié à la Publicité.
- D’octobre 2016 à février 2017. Autour du testament spirituel de Delacroix, création et restauration des peintures de Saint Sulpice, au musée Delacroix.
- Du 8 novembre 2016 au 29 janvier 2017. Figures de Pascal, à la BnF, site Mitterrand.
La BnF sort de ses réserves les trésors et livres rares qu’elle détient sur cet auteur toujours si présent dans notre culture.
- Du 8 novembre 2016 au 8 janvier 2017. Philippe Gronon. Révéler, au musée Picasso, Niveau -1.
- Du 9 novembre 2016 au 30 janvier 2017. Brassaï Graffiti, au Centre Pompidou. Galerie de photographies, Forum -1.
Brassaï (1899–1984) est l’un des premiers, dans l’histoire de la photographie moderne, a concentré son regard sur des dessins, signes et gribouillages des murs de la ville. Il établit un protocole, et, au fil des années, constitue un imagier des traces laissées sur les murs. Une centaine de tirages d’époque et de documents.
- Du 14 novembre 2016 au 5 mars 2017. Aventuriers des mers. De Sindbad à Marco Polo, à l’Institut du Monde arabe.
De Sindbad le marin à Marco Polo, puis d’Ibn Battûta et Vasco de Gama jusqu’aux Compagnies des Indes orientales, d’extraordinaires récits de voyages ont conté la richesse des échanges maritimes entre les mers de l’Ancien Monde. Cette exposition et son catalogue conduiront le visiteur et le lecteur au croisement de l’or d’Afrique et de l’argent d’Occident, des diamants de Golconde et des verreries de Venise, des porcelaines, des soieries et des épices venues de Chine et des Moluques.
- Du 15 novembre 2016 au 5 mars 2017. Frédéric Bazille, 1841-1870. La jeunesse de l’impressionnisme, au musée d’Orsay, espace Exposition Niveau 5.
Une réflexion sur l’histoire du collectionnisme, mais aussi sur la place des arts dits « primitifs » dans l’histoire des arts, à travers 61 chefs-d’œuvre (art africain et océanien, grandes œuvres classiques, modernes, contemporaines, historiques ou rares... de la collection de Marc Ladreit de Lacharrière.
Présentation d’un ensemble exceptionnel de 100œuvres kongo d’inspiration chrétienne (crucifix, sculptures, pendentifs gravures et dessins du XVe au XXe siècle, et issues des collections du Musée royale de l’Afrique centrale de Tervuren et de collections privées.
Une donation exceptionnelle d’œuvres des peintres nabis. La collection, commencée dans les années 1980 par son épouse et poursuivie pendant plus de 30 ans par le couple, comprend 50 peintures et pastels de Bonnard et de Vuillard, 89 dessins de Bonnard et 2 dessins de Vuillard.
- Du 22 novembre 2016 au 29 janvier 2017. Plumes, vision de l’Amérique, au musée du Quai Branly. Galerie Jardin.
De la symbolique de la plume dans l’Amérique précolombienne, et de la réutilisation aux premiers temps de l’évangélisation du Mexique par les religieux de l’art des plumassiers pour promouvoir la nouvelle religion. D’autres œuvres seront montrées d’art baroque andin ou même de création contemporaine.
Certains vêtements ont marqué une rupture, provoqué à leur apparition de virulentes critiques, voire des interdictions : trop courts ou trop longs, trop ajustés ou trop amples, trop impudiques ou trop couvrants, trop féminins pour un homme, trop masculins pour une femme...
Gaston Lagaffe fêtera ses 60 ans le 8 février 2017, date de sa première parution dans le journal de Spirou. "Héros sans emploi" créé par Franquin pour animer le journal, il devient très vite l’un des personnages majeurs de l’épopée Spirou et, sur plus de 900 planches, un grand classique de la BD.
- Du 8 décembre 2016 au 12 mars 2017. Ernest et Célestine, aux Arts décoratifs.
- Du 11 décembre 2016 au 2 janvier 2017. Le Grand Palais des Glaces, sous la nef du Grand Palais.
Présentation par la Rmn-Grand Palais et le Louvre, sous le haut patronage de l’Unesco, d’une exposition gratuite pour (re)découvrir les splendeurs de grands sites archéologiques aujourd’hui inaccessibles : Bâmyiân, Khorsabad, Palmyre, la Mosquée des Omeyyades de Damas et le Krak des Chevaliers, sites du patrimoine universel sous la menace de conflits.
- Décembre. Ouverture d’un "grand musée du parfum" au 73, rue du Fg Saint-Honoré, qui présentera l’histoire des parfums et un parcours olfactif d’une soixantaine d’arômes.
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Contre l’actualité artistique qui chasse ce que l’on se croyait capable de retenir, les catalogues d’expositions peuvent avoir, quand ils sont faits avec exigence, un rôle certain à jouer. Nous établissons, au fur et à mesure de leur publication, notre sélection des catalogues d’expositions 2017 de Paris, comme nous l’avons fait les années précédentes : 2016,2015,2014,2013,2012.